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mercredi 26 mai 2010

Soutien au prof 974 sur zinfos 974





























Des associations de Paris se rassemblent pour les "profs déportés"
Hier, diverses associations, dont le JERF (Jeunes Emigrés Réunionnais de France), se sont rassemblées à Paris pour manifester leur soutien envers le collectif Prof974.

Organisée dans l’urgence, pour "marquer le coup", la manifestation qui s’est tenue hier, place de l’Île de la Réunion à Paris, n’a pas attiré les foules. Initié par le JERF, l’événement a tout de même rallié à sa cause des représentants du Mouvement des Réunionnais Expatriés (MRE), du CNT-STE92, et du Syndicat Etudiant Unitaire et Laïque (SEUL).

Sébastien du CNT-STE92
Rassemblées pour soutenir le collectif Prof974, les associations réclament notamment la création de 30 postes pour "30 profs déportés". Revendication qu’elles justifient en rappelant les chiffres de l’illettrisme qui concernerait selon elles 130.000 personnes à la Réunion. "On dit qu’il n’y a pas de postes, vacants à la Réunion. Alors pourquoi nommer les professeurs dans les académies de région parisienne qui sont excédentaires?", s’interroge Sébastien du CNT-STE92. Loïc, membre du SEUL, un syndicat métropolitain, pense que le combat des enseignants stagiaires réunionnais est "légitime" : "de l’argent il y en a, pour le budget militaire par exemple. Il faut que cet argent revienne dans l’éducation."

Alex du Mouvement des Réunionnais Expatriés
En guise de protestation, les militants ont exposé des messages forts. "Arèt déport anou. Viv é travay si nout tér", pouvait-on ainsi lire sur l’une de leurs banderoles. Alex, membre du MRE, nuance le terme "déportation" : "c’est vrai que le terme peut paraître a priori incongru. Le fait est que nous ne reprenons pas le sens littéral de la déportation. C’est une image-choc qui doit passer dans les mentalités. C’est l’esprit de la déportation qu’on veut réitérer et pas le terme en tant que tel". Pour Loïc, au contraire, le terme est approprié dans le sens où "ce sont des mutations forcées".

Loïc du Syndicat Etudiant Unitaire et Laïque
Emmanuel et Jean-Pierre, professeurs en génie mécanique, se réjouissent que le collectif Prof974 fasse entendre sa voix. Ils sont présents par solidarité et aussi pour rappeler qu’ils existent. Ils témoignent : "cela fait 7 ans que certains d’entre nous attendent là. Chaque fois c’est la même chose, on nous refuse la mutation sur la Réunion. Cette année il y aurait 11 postes de libre qui sont occupés par des contractuels". Ils n’ont qu’une seule exigence si l’action du mouvement aboutit : "il faudra tenir compte des barèmes".
La mobilisation du collectif dure depuis près de deux mois maintenant. Avant l’arrivée de Marie-Luce Penchard, ses membres avaient occupé l’Hôtel de Région pendant plusieurs semaines.

L'article du JIR sur le soutien au prof 974


Les Réunionnais de Paris soutiennent les “Profs 974”
publié le 26 mai 2010

“Nous étions une petite vingtaine ; il s’agissait de marquer le coup.” Ainsi s’exprime l’un des jeunes enseignants réunionnais qui ont manifesté lundi soir à Paris, place de l’Île-de-La Réunion, près du métro Nation. “Le rassemblement s’est déroulé avec des interventions, entrecoupées de chants traditionnels au pikèr et au kayanm, lo Rwa Kaf, Gramoun Bébé et d’anciens chants militants évoquant l’abandon de la terre : Ou sa ilé plantèr ?”. Cette manifestation faisait écho aux différentes actions du “Collectif Profs 974”, qui rassemble des jeunes professeurs réunionnais refusant leur mutation forcée en région parisienne (lire nos précédentes éditions). Comme ils exigent des postes à La Réunion, pendant que des Réunionnais attendent depuis plusieurs années de revenir dans leur île, on pourrait s’attendre à une situation conflictuelle de concurrence entre Réunionnais à Paris et à La Réunion. Il n’en est rien.
Les “bouche-trous de l’Education nationale”
Ainsi, l’un des orateurs a commenté lundi la situation des stagiaires : “Devoir quitter leur île, leur famille, leurs racines, pour pouvoir travailler dans le métier qu’ils ont choisi... S’ils viennent en métropole, pour la plupart ils n’auront même pas de postes fixes puisqu’ils seront remplaçants”. Les manifestants ont repris à leur compte l’argument des “Profs 974” : “Pourtant les besoins à la Réunion, ils existent ! Et les heures supplémentaires, par exemple, permettraient de créer des postes d’enseignants à la Réunion !” Signé par des structures inconnues à La Réunion (Jeunesse émigrée réunionnaise en France, le Mouvement des Réunionnais expatriés, Kreolokoz, CNT-STE92, Syndicat étudiant unitaire et laïque), l’appel parisien à manifester soutient ouvertement les “Profs 974” : “Pourquoi devraient-ils être transférés à 10 000 km de chez eux, dans un pays où certains n’ont peut-être jamais mis les pieds, alors que des postes peuvent être créés à la Réunion ?”. On a aussi entendu que “Les Réunionnais sont les bouche-trous de l’Education nationale”. Les organisateurs annoncent “Une mobilisation à plus grande échelle et un travail de fond sur le long terme”
V.H.

samedi 22 mai 2010

VIVRE ET TRAVAILLER AU PAYS !

KABAR SOUTIEN AU PROF 974 LE LUNDI 24 MAI

A PARIS

18h00 / PLACE DE L'ILE DE LA REUNION/ NATION



Le collectif prof 974 est en lutte à la Réunion afin de rester au pays.

voici un texte d'appel unitaire concernant l'affectation de Réunionnais en France prochainement.


Au programme :

prise de paroles diverses, le JERF ( Jeunes Emigres Réunionnais en France) prendra la parole notamment pour expliquer quelle est la volonté politique du gouvernement français concernant l'émigration des Réunionnais en France. Le mot d'ordre du JERF : vivre et travailler au pays !


Des groupes de musique traditionnelle et des artistes s'exprimeront.


Texte d'appel : Soutien à la lutte du Collectif profs 974

Les néo-titulaires de l'île de la Réunion ont entamé une lutte acharnée depuis le mois de mars 2010 contre leur mutation en "métropole".

Pourquoi devraient-ils être transférés à 10 000 km de chez eux, dans un pays où certains n'ont peut-être jamais mis les pieds, alors que des postes peuvent être créés à la Réunion.En effet, les heures supplémentaires utilisées dans plusieurs lycées pourraient être convertis en postes (13000 heures supplémentaires ont été validées pour l'année prochaine, soit un équivalent de 700 postes). Il est prévu par ailleurs la suppression de 50 postes dans des collèges et établissements du secondairel'année prochaine.

Malgré plusieurs manifestations et occupations du Rectorat, la situation n'évolue pas ou peu. Les nouveaux professeurs engagés dans cette lutte se disent confrontés à un mur. A la place du dialogue, force est de constater que l'administration préfère rester sourd aux revendications et ne propose que des entretiens au cas par cas.

Face à la mobilisation, la réaction du recteur de la Réunion Mostafa Fourar fut de déplorer le "folklore" et le "spectacle" donnés par les manifestants.En 2002, la même situation était de mise. Une vingtaine de professeurs stagiaires s’étaient enchaînés aux grilles du Rectorat et avaient occupé l’IUFM. Ils avaient eu gain de cause.

Titularisation sur place des travailleurs domiens de la fonction publique

Passage en CDI des vacataires au bout d’un mois d’expérience

Priorité d’affectation aux Réunionnais ( et aux domiens dans les Dom)

Création de postes

Rassemblement Lundi 24 mai 2010 à 18h00
Place de l’île de la Réunion,
métro Nation


Signataires : JERF ( Jeunesse Emigrée Réunionnaise en France), le MRE ( Mouvement des Réunionnais Expatriés), Kreolokoz, CNT-STE92, SEUL ( Syndicat Etudiant Unitaire et Laique), Des étudiants du CIUP

vendredi 21 mai 2010

SOMMAIRE DE GALé !

sommaire de Galé

journal du JERF


EDITO

Présentation des collectifs
J . E . R . F
( Jeunes Emigrés Réunionnais de France )
M . R . E
( Mouvement des Réunionnais Expatriés )

II. L’élection de Didier Robert.

III. Analyse sur la décomposition du PCR.

IV. Aniel boyé l’esprit le pen la monte si li.

V . Cozlangaz

. Ma swaf
.Oté didier

vendredi 7 mai 2010

SORTIE DE " Galé !" le journal du JERF

Le 10 mai : sortie du journal Galé du JERF

Diffusion au Cinéma la Clef, métro Censier-Daubenton

21, rue la Clef 75005

de 9h00 à 17h00


Bientôt le sommaire !

Pour vous le procurer et nous rencontrer : 06 70 25 46 75

soutienreunion@yahoo.fr

Courrier du 25 novembre 2009 aux élus de la Région Réunion

Voici un courrier du Jerf datant d'avant les élections régionales, envoyés à chaque élu de l'époque.



Courrier des jeunes émigrés Réunionnais en France

marsh pa
si nout listoir


Aux élus de La Région Réunion,
Le 25 novembre 2009,

La tèr la lé anou Mr Vergès …obli pa.

NonMonsieur Vergès, ni votre mandat, ni n’importe quel autre mandat ne permet de :
> kraz nout listoir
> gonm nout mémwar

Nous sommes la Jeunesse Vive et nous ne vous laisserons pas vous attaquer au berceau de notre civilisation Réunionnaise !

Na in zour i apèl domin…

D’autres fils, d’autres filles que les vôtres pensent à une Réunion nouvelle ! La plaie du chômage ne sera pas pansée par ce grand projet.

D’ailleurs nous-mêmes dans l’émigration n’allons pas nous précipiter pour rentrer sous prétexte que le tram-train est censé créer 3000 emplois .

Non Messieurs, Mesdames, la mobilité, pour nous, cela signifie que nous allons continuer à faire des stages sous-payés jusqu’à la gratuité parfois, à se faire discriminer au Logement, à être loin des nôtres…

Nous savons aussi que ces emplois que vous nous faîtes mirroiter vont d’abord aller aux grandes entreprises françaises qui vont venir .

Mais nous ne sommes pas contre le tram-train, la jeunesse veut pouvoir se déplacer à moindre coût, voir gratuitement .

Mr Alain Armand, avez-vous oublié ces combats qui vous ont amené à ce fauteuil de l’Hôtel de la Région ? Si la Culture veut dire quelque chose : le tram-train ne passera pas sur les racines de la culture Réunionnaise.

Ne voyez chers élus, chères élues aucunes attaques personnelles mais l’expression d’un ras-le-bol justifié de la jeunesse et une remise à plat du débat politique autour du projet tram-train.

Prouvez-nous que vous ne trahissez pas les jeunes de notre pays : n’étouffez pas les voix de nos ancêtres qui s’élèvent à la Grande Chaloupe, cessez de briser les vies de nos frères et de nos soeurs du Village !

NE FAITES PAS PASSER CE TRACE A LA GRANDE CHALOUPE !
ou assumez-en les conséquences, notamment lors des prochaines élections.